Chaque produit possède ses spécificités en termes de conditionnement et de packaging. Que ce soit par la forme, la couleur ou les détails, il est possible d’avoir un rendu unique, totalement adapté à vos besoins. Or, il en va de même pour la technique d’impression de votre emballage. Dans cet article, on vous présente cinq techniques utilisées dans l’univers de l’emballage.
L’impression numérique
Premièrement, l’impression numérique est une technique d’impression utilisant des données informatiques et permettant de relier l’ordinateur à l’imprimante. Adoptée par de nombreux secteurs, elle permet de conserver un haut niveau de qualité d’impression. Il est possible d’utiliser plusieurs procédés numériques (jet d’encre, digigraphie, ionographie, électrophotographie…) sur différents supports. Or ce type d’impression n’est pas adapté aux gros tirages. Les coûts de mise en œuvre de l’impression numérique demeurent très compétitifs et permettent donc de tirer de faibles quantités de papier. L’impression en flux continu optimise les délais nécessaires à sa réalisation et permet de réduire le gaspillage de papier.
On apprécie particulièrement l’aisance avec laquelle il est possible de personnaliser son impression grâce à cette technique. Celle-ci est particulièrement adaptée aux PLV, emballages, étiquettes, cartons et au textile. Sa qualité d’impression est souvent comparée à celle de l’offset. Cependant, la tenue des couleurs laisse à désirer et il est souvent conseillé de poser un vernis par-dessus l’impression. Autre inconvénient : même si l’encre est plutôt bon marché, elle pose tout de même des problèmes de recyclage.
L’impression offset
Fréquemment choisies pour imprimer son support, cette technique se base sur un procédé de répulsion d’eau. Ainsi, elle consiste à reproduire l’image désirée sur un cylindre en utilisant la photogravure. Ce dernier va alors permettre de distinguer les surfaces hydrophobes de celles hydrophiles, l’encre ne se déposant que sur les premières. Un second cylindre appelé blanchet est ensuite chargé de transférer l’image sur le support. Ce dernier va devoir passer par des plaques métalliques qui vont venir y apposer la couleur. Le nombre de plaques dépend du nombre de couleurs que vous désirez. Le plus souvent, on opte pour une impression en quadrichromie, c’est-à-dire avec 4 couleurs de bases, à savoir : cyan, magenta, jaune et noir.
Contrairement à l’impression numérique, l’offset est destiné à des grands tirages comme pour les livres, les publicités, les affiches, les catalogues, etc. Un papier spécifique est nécessaire à cette technique : le papier offset. Or, si les formats commandés sont plus importants que ceux normalement utilisés en formats dits standards, la mise en œuvre nécessitera plus de papier. Le séchage de l’encre est rapide et sa qualité permet d’imprimer des packagings hauts de gamme. Notez toutefois que les plaques d’impression restent fragiles et peuvent engendrer des défauts en cas de rayures.
La sérigraphie
Adaptée au supports plats ou 3D, la sérigraphie permet d’imprimer aussi bien en petits formats qu’en grands. Similaire à la technique du pochoir, celle-ci consiste à appliquer de l’encre sur une toile en fibres métalliques ou synthétiques avec une racle. La toile est tendue et placée sur le support à imprimer. Des zones libres sont prévues pour laisser passer l’encre. Chaque couleur va nécessiter une nouvelle application. Le résultat final est fiable, intense et durable. Cependant, la sérigraphie ne permet pas de donner un résultat aussi fin que les autres techniques d’impression actuelle. En outre, le tirage nécessite du temps et est plus coûteux dès que les quantités dépassent les 1500 exemplaires. Elle demeure néanmoins souple et peut être réalisée sur une grande diversité de supports comme le PLV, le textile, des pièces à usage électronique, etc.
La flexographie
Quatrième option : l’impression flexographie repose sur un procédé assez similaire à celui de la sérigraphie mis à part que l’impression se fait en relief. Celle-ci est directement apposée sur le support via un cylindre ou une plaque. Les industriels utilisent cette technique pour concevoir des emballages, des étiquettes et des journaux. On ne vous la recommandera pas pour de grands tirages, même si la qualité tend de plus en plus à se rapprocher de celle de l’offset. La flexographie est adaptée à des supports de tout type et pouvant être non absorbants. Ainsi, l’impression est semblable à celle d’un tampon encreur mais à plus grande échelle. De plus, le coût par unité est relativement moins cher et la mise en œuvre de l’impression est assez rapide. Un des avantages est qu’on peut aussi bien utiliser des encres à base d’eau que des encres à base d’huile.
L’héliogravure
Enfin, à l’instar de la typographie, est une technique d’impression directe sur support. Pour permettre l’impression, on va donc venir déposer l’encre dans les alvéoles d’un cylindre. Celui-ci est gravé en creux et sa pression sur le support choisi va permettre d’imprimer directement le motif de votre choix. La qualité d’impression est exceptionnelle et permet d’imprimer des photos et des images grâce à un procédé couleur semblable à l’offset. Il est également possible d’imprimer de longues séries sans détérioration de la qualité ou des couleurs de l’impression. En outre, notez que le temps de mise en œuvre est long et qu’il serait plus judicieux d’utiliser l’héliogravure pour des commandes assez importantes.
Finalement, nos explications sur ces cinq techniques d’impression devraient vous aider à y voir plus clair et à mieux comprendre les avantages et les inconvénients de chacune. Prenez bien en compte l’aspect technique de votre produit pour obtenir le résultat que vous souhaitez et choisir la solution la plus adaptée.