Les finitions packaging et leurs techniques

Pour s’immerger un peu plus dans l’univers du packaging, il faut également s’intéresser aux techniques de finition. En effet, dorure, vernis, gaufrage sont des termes très employés dans l’industrie pack. Quelles sont donc ces techniques ? Quel rendu apportent-elle à votre emballage ? Aucun doute : connaître ces petits détails pourra vous aider à définir clairement ce que vous désirez.

Les vernis

Commençons donc par le vernissage. Très léger et peu épais, un vernis a pour but d’embellir les impressions et d’offrir une meilleure qualité au niveau du toucher. Il permet également de protéger le support imprimé. Cependant cette protection demeure légère et ne contribue pas à préserver l’ensemble du packaging.

Il existe différents types de vernissage. Certains apportent une finition matte à l’emballage, d’autres une finition brillante à celui-ci. Les plus utilisés demeurent les vernis à base d’huile ou d’eau. Notez que très souvent, un vernis nécessite du temps pour sécher complètement, ce qui peut s’avérer problématique dans certains cas. Notamment si l’on sait que le vernissage est appliqué après l’impression et avant l’étape de découpe. Toutefois, il existe des vernis spéciaux qui sèchent de façon instantanée lorsqu’ils sont exposés à une lumière UV. Ceux-ci permettent de gagner du temps et de passer directement à l’étape suivante.

Le pelliculage

Alternative au vernis, le pelliculage apportent des avantages différents. L’une des fonctions principales du pelliculage demeure ainsi la protection du packaging. Une pellicule, généralement plastifiée, est déposée sur le papier. Cette action va renforcer la qualité du papier et l’imperméabiliser. En outre, elle a l’avantage d’améliorer l’effet tactile de la surface recouverte. Le pelliculage mat s’adapte aussi bien à l’impression offset que numérique.

Attention à ne pas confondre pelliculage et vernis ! Le premier apportera une réelle protection à l’emballage tandis que le deuxième n’est là que dans un souci esthétique et ne protégera que très légèrement le matériel. Un inconvénient : le pelliculage est une technique de finition généralement plus chère que le vernissage.

L’embossage et le débossage

L’embossage, aussi appelé gaufrage, consiste à surélever certaines parties d’un emballage pour mettre en relief des formes bien définies. Le procédé ajoute un coût au processus de fabrication mais offre un effet 3D au packaging. On utilise cette technique pour donner un aspect davantage luxueux et travaillé à son pack. On parle d’embossage pour décrire un relief en dehors.

Suivant le même principe que le gaufrage, le débossage (ou estampage) se base sur la production d’effets en relief. Cependant, l’estampage va définir un relief renfoncé, c’est-à-dire avec une forme encastrée. L’industriel vient donc exercer une pression sur le packaging, plus ou moins forte en fonction du grammage du papier ou du carton.

Les deux techniques de mise en relief vont permettre d’ajouter une dimension tactile au design de votre emballage. Petite astuce : pensez également à les combiner avec d’autres types de finitions. Rajoutez, par exemple, des dorures pour souligner davantage l’effet 3D de votre création. Généralement, ces finitions se marient bien entre elles et apportent plus de détails au packaging final.

Les marquages à chaud et à froid

Exemple d’un marquage à chaud de l’imprimeur Inpressco

Parlons maintenant des effets colorés et métallisés de vos emballages. Tout d’abord, comprenez bien que les marquages apportent esthétisme et visibilité à votre packaging. Avec ces techniques de finition, on espère apporter un aspect plus travaillé et haut de gamme à son produit.

Le marquage à chaud

Ainsi, on désigne par marquage à chaud, le transfert d’un film coloré et métallique sur un matériau choisi. En or, en argent ou en dégradé de couleurs, vous pouvez personnaliser la couleur du film. Ce dernier se présente sous la forme d’un ruban, plus ou moins long selon la surface à recouvrir. De nombreux coloris sont disponibles si vous cherchez à concevoir un pack original.

Pour effectuer un marquage à chaud, il est nécessaire de créer une matrice (ou cliché), c’est-à-dire une pièce spéciale servant à transposer le motif choisi sur le support. On va ensuite apposer le ruban métallisé entre ce cliché et ce support, puis venir y exercer une forte pression. Cette pression s’accompagne d’un processus de chaleur qui permettra au motif de s’infiltrer rapidement sur le matériau. Certains industriels font fabriquer le cliché pour correspondre au motif à apposer et d’autres vont utiliser une machine numérique ne nécessitant pas la création de matrice.  

On désigne souvent ces marquages colorés par le terme « dorures ». En outre, de nombreux secteurs se tournent vers les techniques de marquages à chaud, notamment les industries de la cosmétique, des vins et spiritueux, de la mode et de l’agro-alimentaire.

Le marquage à froid

Le marquage à froid désigne plusieurs techniques de gravures, dont une souvent assimilé à l’estampage. Finalement, il s’agit de marquer des matériaux solides comme l’acier ou l’inox, voire des matériaux lisses ou non-absorbants (tissu, carton, etc.). Le travail de marquage à froid peut aussi bien être effectué par procédé numérique que par procédé manuel et artisanal. A l’inverse du marquage à chaud, il ne nécessite pas d’action de chaleur. On utilise par exemple un support adhésif pour venir apposer le ruban sur les surfaces souhaitées. Le marquage est ensuite réalisé via impression offset. Le résultat reste le même pour les deux types de marquage.

Vernis, pelliculage ou embossage n’ont désormais plus de secrets pour vous ! Toutes les finitions listées dans cet article peuvent vous aider à mettre davantage en valeur vos packagings. Réfléchissez bien à ce que vous recherchez en termes d’effets car ces techniques, bien choisies, seules ou combinées, apporteront une réelle valeur ajoutée à votre emballage.